L’été à 50 degrés, comment s’y préparer ?

L’été à 50 degrés, comment s’y préparer ?

Des températures inédites aujourd'hui, qu'imaginer pour demain ?

Selon les données fournies par l’institut de Météo-France, ces dernières années ont connu les températures les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1880.

Pour que vous puissiez visualiser cette hausse, nous sommes allés glaner ce curieux graphique à rayures, inventé par le climatologue Ed Hawkins. Pour le réaliser, il s’est appuyé sur notre interprétation visuelle des températures (bleu = froid et rouge = chaud). 

Ce type d’information pullule sur le net. C’est sûrement en lisant l’une d’entre elles que SyrineC, une membre de la communauté yoomaneo, s’est demandée comment faire face aux nouvelles prévisions alarmantes sur les prochaines années.  

Repenser l'espace : vers une architecture durable 

Si la question ouvre à plusieurs champs de réflexion possibles, la plupart des membres yoomaneo y ont avant tout répondu en cherchant à repenser l’espace urbain, à travers des idées éco-friendly

Avoir un appartement où l’on parvient à garder la fraîcheur est une chance, selon Mamymary. Et si ce luxe devenait une réalité pour tous ? Pour que l’ensemble des citoyens soit un logement résistant face aux fortes chaleurs, plusieurs pistes sont possibles. Les pays où les températures sont déjà particulièrement élevées (Ethiopie, Niger, Australie…) offrent d’ailleurs de belles sources d’inspiration ! 

Repeindre les toitures en blanc comme à Essaouira au Maroc ! La peinture claire permet de renvoyer le rayonnement solaire et ainsi, réduire la température du bâtiment – Marion

Re-végétaliser les villes et éteindre l’éclairage public et privé – Mee

Construire des villes avec des rues étroites ombragées qui “propulse” le vent, avec des appartements ayant beaucoup de petites fenêtres pour créer des courants d’air et qui font peu passer la lumière directe du soleil… – Majoub

En réduisant et en optimisant sa consommation d eau potable et en remettant de la verdure partout pour éviter la surchauffe – soleil-vert
 
Vivalroff nous partage un essai de Franck Lirzin qui se projette à Paris, dans les années 2050. Le scénario se base sur les derniers rapports du GIEC et explique la difficulté qu’a la capitale à s’adapter à ces vagues de chaleurs. L’auteur propose aussi des solutions et alternatives très centrées sur l’aménagement urbain.
 

Repenser les usages : changer les lois et les comportements

Lutter contre le réchauffement climatique passe aussi par la protection des espaces naturels. Si végétaliser les villes est une bonne idée, il faut aussi protéger les arbres déjà en place ! 

Fermer les forêts au public en été pour réduire le risque d’incendie : c’est d’ailleurs déjà une mesure qui a été adoptée du côté des calanques de Marseille où l’accès est plus limité en période estivale. – SyrineC

Plusieurs membres ont également proposé de mettre en place des actions d’entraide, afin de protéger les citoyens les plus vulnérables face aux hausses des températures. 

Je pense aussi aux SDF qui souffrent beaucoup en été, merci aux maraudes qui fournissent de l’eau fraîche – Mamymary

L’installation de centres de fraîcheur pour accueillir et aider les plus démunis (personnes âgées, SDF…) – SyrineC

Une solidarité encadrée, voire obligatoire, est souvent plus efficace. Les internautes le soulignent à travers plusieurs commentaires : 

En France, n’importe qui peut réclamer un verre d’eau dans un bar/café, ils ont l’obligation de le lui fournir. La loi a aussi un rôle à jouer ! – Majoub

[Il faudrait] mettre à contribution des personnes au chômage pour accomplir des actions de volontariat, encore une fois pour aider le public le plus vulnérable face aux grosses chaleurs – SyrineC

Repenser l’être-humain : transformation des corps

Un commentaire a tout particulièrement fait réagir les internautes : 

[…] l’être humain va évoluer physiologiquement pour pouvoir supporter ces nouvelles conditions climatiques]  – SyrineC

La question de notre adaptation à ces températures intrigue. D’autres internautes semblent partager cette opinion et imaginer, à terme, une adaptation du corps humain :

En effet rien qu’aujourd’hui nous ressentons que la canicule de ces dernières semaines à eu un effet très perturbant pour nous. Toutefois notre corps pourrait si habituer au fur et à mesure, en ayant un mode vie adapté et sain. – Poema49

Plutôt optimiste quand à notre capacité d’adaptation mais pessimiste quand on temps disponible pour y arriver. –MCO

Les réponses, confiantes comme pessimistes, n’ont pas tardé :  

Ce genre de potentiel changement survient après le passage de plusieurs générations et cette crise écologique arrive bien trop rapidement pour laisser le temps à notre organisme de s’adapter. – ZoeM

On continuera à transpirer de la même manière mais nous serons plus tolérants car psychologiquement plus résistants. Sinon, on pourrait prendre des médicaments qui régulent notre température ! Certains, déjà prescrits, ont une influence sur les mécanismes de thermorégulation corporels. Je pense aux neuroleptiques, antidépresseurs et antimigraineux. (ils donnent plutôt des coups de chaud que des coups de froid mais ça ouvre une piste ).  –  Marion

Au-delà des “gadgets marketing” : des NTIC efficaces

Les innovations tech aident déjà à supporter l’été à 40 degrés ! La start-up Auxivia par exemple, a développé une solution innovante afin de prévenir la déshydratation des personnes dépendantes grâce à des verres connectés. L’internaute Majoub a également cité l’application Cool Walks, qui permet de visiter Barcelone sans avoir l’impression de se déplacer dans un four géant.

 Ce « google maps de l’ombre » calcule le taux d’ensoleillement des rues… Et pourrait d’ailleurs servir d’outil à la municipalité qui végétaliserait davantage certaines zones de la ville en fonction des résultats ! – Majoub 

Merci à ZoeM, Manu283201, SyrineC, Majoub, Mamymary, ruddai, Vivalroff, Manu28320, Baz, soleil-vert, MCO, Vince12, Poema49 et Mee pour leurs contributions à cette discussion !

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Un article rédigé par Marion.

Et si on transformait notre quotidien au travail ?

Et si on transformait notre quotidien au travail ?

Et si on transformait notre quotidien au travail ?

La semaine dernière, on a demandé à la communauté yoomaneo et à ses abonnés sur LinkedIn ce qu’ils préféreraient faire évoluer dans leur travail actuel…

On a imaginé 4 grands changements possibles :

🔸 La possibilité de faire évoluer notre travail avec une semaine de 4 jours : donc de travailler 28 heures, tout en gardant le même salaire. 

🔸 La possibilité de faire évoluer notre travail en gardant les 35 heures, mais aux horaires de votre choix ; offrant la possibilité de finir sa semaine au bout de 2 ou 3 jours en fonction du rythme adopté.

🔸 La possibilité de travailler faire évoluer notre travail, toujours avec nos 35 heures, mais dans le lieu de votre choix ; offrant la possibilité de travailler où bon vous semble peu importe la ville ou le pays.

🔸 La possibilité de changer de job en un claquement de doigt ! Finit les démarches compliquées pour entrer ou sortir d’un job, finit la recherche de travail interminable et les entretiens et sélections à n’en plus finir. La contrainte : rester minimum 2 ans dans chacun des métiers choisis.

Au total, plus de 50 participants nous ont partagé leur avis sur leur désir de changement !

Evolution du travail

Le premier choix : une évolution vers 28h de travail avec le même salaire.

Cet argument arrive en première position avec 18 votes.

Ne perd par ta vie à la gagner – Lanza del Vasto, citation reprise lors des manifestations de mai 68.

L’argument principal se situe dans la recherche de temps libre. Cela suit une tendance ancrée depuis plus de 50 ans et rythmée par de nombreuses réformes au cours de la Vème république: augmentation du nombre des congés payés, réduction du temps de travail… On passe d’ailleurs de 1975 heures de travail par an en 1975 à 1617 heures aujourd’hui !

En tout cas, les membres de la communauté d’innovation yoomaneo sont d’accord avec cet argument :

Je choisis la semaine de 4 jours pour avoir plus de temps – Socute

En revanche, même si la tendance est à la réduction du temps de travail dans ces dernières décennies, les membres considèrent un tel bouleversement de notre mode de travail comme utopique :

Une semaine de 28 heures au même salaire me parait utopique. – mamymary

En seconde position : une évolution vers 35h de travail aux horaires de votre choix

Cet argument arrive en seconde position avec 14 votes.

Toujours dans cette optique de gagner du temps pour soi où de s’aménager de plus longs week-ends, beaucoup des membres se projettent dans un mode de travail où les 35 heures pourraient être condensée en deux ou trois jours… Laissant quartier libre pour le reste de la semaine !

Travailler 35h mais aux horaires de mon choix avec la possibilité de tout faire en 2 ou 3 jours ! – Poema49

En troisième position : une évolution vers 35h de travail dans le lieu de votre choix

Cet argument arrive en troisième position avec 11 votes.

Travailler depuis le lieu de son choix est une tendance qui semble s’ancrer dans la nouvelle ère post covid du télétravail. Aujourd’hui, 31% des salariés pratiquent le télétravail. C’est à peine plus qu’avant la crise sanitaire, la différence se mesure plutôt au temps de travail passé hors de l’entreprise. En 2019, la moyenne était de 1.6 jours par semaine, aujourd’hui, elle atteint 3.6 jours !

Cette hausse du télétravail peut expliquer le faible engouement pour la modalité de changement proposée dans notre sondage.

travailler 35 heures dans le lieu de mon choix, je pense que cela se pratique déjà avec le télétravail, beaucoup de Parisiens qui pouvaient le faire sont partis à la campagne. – mamymary

Les quelques utilisateurs favorables à cette potentielle réforme semblent attirés par la possibilité de télétravailler, non pas de chez eux, mais plutôt de n’importe quel endroit dans le monde :

J’hésite aussi entre la semaine de 4 jours et la possibilité de bosser partout dans le monde qui serait sacrément chouette (et pas loin d’être réalisable je pense !) – ZoeM

En dernière position : une évolution vers un changement de travail grandement facilité

Ce dernier argument cumul au total 8 votes.

La possibilité de changer de travail en claquement de doigt attire, intrigue, mais semble difficilement réalisable :

Sur la dernière option, je trouve l’idée attrayante et plutôt drôle, mais vraiment utopiste quand on pense au contexte et aux conditions que cela implique. – SyrineC

En dehors de la faisabilité, on constate un véritable attrait pour la diversité de métier ! Dans une discussion de mars 2022, les membres échangeaient autour de la possibilité de diviser leur temps de travail en 2 métiers complètement différents… Et l’engouement était de la partie !

Je pense que ce serait une très bonne idée car les métiers manuels peuvent être très épanouissants et on devrait tous avoir plus de temps pour faire des choses pour soi. Néanmoins, ils demandent beaucoup d’organisation avant de pouvoir commencer à réellement travailler (80% d’organisation, 20% d’action), donc niveau productivité cela peut créer une frustration ou du stress supplémentaire. – Caroline75

Changer de métier : une tendance LinkedIn !

Concernant la répartition des différents choix, on observe une répartition plutôt égale, mais avec deux petites tendances tout de même…

On distingue un attrait plus fort pour la possibilité de changer de travail sur le réseau social et, à l’inverse, un attrait pour les 28 heures de travail plus prononcé sur la communauté en ligne.

Evolution du travail

En vous ? Qu’en pensez-vous ? Comment imaginez-vous le futur de vos conditions de travail ?

Merci à Lison, PatGUIVARCH, soleil_vert, Socute, Mee, YoannP, Youma, ZoeM, SyrineC, mamymary, Majoub et Poema49 pour leur participation à cette discussion 😊

Un article rédigé par Zoé. 

Concert : Quand les morts reprennent vie !

Concert : Quand les morts reprennent vie !

Concert : Quand les morts reprennent vie !

Concert : Quand les morts reprennent vie !

Michael Jackson, Sylvie Vartan, 2pac et plus récemment Whitney Houston ont tous un point commun. Ces icônes qui ont marqué l’histoire de la musique reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène grâce à la technologie sophistiquée des hologrammes. Dans le cas de Whitney Houston, son hologramme a été conçu à partir d’images d’archives qui sont apposées sur le corps de sa doublure. Le résultat est magique et promet un concert  en hologramme à l’envergure exceptionnel. Toutefois, ce type d’innovation pose des questions éthiques.

Dans ce contexte Pegoda a lancé un sujet de discussion : Pensez-vous que c’est une bonne chose de pouvoir revivre des instants virtuels avec des (artistes) défunts ?

Innovation en hommage ou par affront ?

Si cette question a suscité l’enthousiasme et la curiosité, elle a aussi été contestée par les membres de la communauté, qui tempèrent leurs commentaires. En effet, si cette pratique est mal contrôlée, elle pourrait rapidement être perçue comme un affront à la mémoire de l’artiste.

Je pense que c’est assez déroutant tout en étant une bonne chose … Cela permet l’immortalité tout en cultivant un côté malsain […] Sans parler de l’argent générélealeacff_62

Un concept inédit mais des risques de conséquences, il faut savoir l’utiliser avec modération – Mee

Ces concerts virtuels sont à double tranchant. D’un côté, ils peuvent rendre hommage à la personne défunte et ravirent les fans. D’un autre côté, l’artiste décédé est utilisé telle une image de marque. Il n’a plus son mot à dire. J’essaye de me mettre à la place de l’artiste en question. Comment je percevrais la situation si on utilisait mon image après ma mort ? Si, sans mon consentement, mes chansons étaient modifiées ? – Majoub

Penser le concert du futur

Si l’ensemble de la communauté s’accorde à vouloir mettre en place des garde-fous pour préserver l’image de l’artiste et éviter des éventuelles dérives, les idées pour encadrer ces concerts en hologrammes diffèrent. Pour certains membres, l’accord de l’artiste lui-même est essentiel, ce qui exclut de la scène holographique les artistes étant déjà décédés.

Selon les commentaires, cet accord devrait prendre en compte la scénographie du concert et le comportement de l’artiste mais également le lieu et le but du concert. Certains considèrent que ce type d’événement à moitié virtuel devrait générer de l’argent uniquement pour des causes « justes ».

Je pense que l’important c’est l’accord de ces personnes. Idéalement il faudrait que ces concerts soient pour la bonne cause, ce qui éviterait que les membres de la famille avide d’argent n’utilisent ce genre de personnalité à leur fin. – ortega-34

Je pense que ces concerts virtuels doivent rester similaires à ceux ayant existé dans le passé. Et maintenant que les nouvelles technologies nous permettent de réaliser ce genre d’événements, il faudrait inclure cette possibilité dans le contrat de l’artiste afin qu’il puisse décider de quelle façon son image sera utilisé après sa mort. Majoub

Demi-réel, à moitié prix

Si la possibilité de re-voir Michael Jackson ou Bob Marley sur scène attirera probablement les foules, les membres de yoomaneo considèrent que le coût d’entrée doit s’adapter au type de la prestation. Le public vient à un concert hologramme pour être subjugué par la mise en scène de l’expérience mais également pour interagir avec sa star préférée. Un hologramme, simple projection technique, n’est pas réel. Le lien entre l’artiste et le spectateur manque d’authenticité et le concert est monté de toute pièce sans laisser de place à l’imprévu. Bref, pour la communauté yoomaneo, il est donc normal que le prix ne soit pas le même.

Ça devrait être franchement moins cher qu’un concert « réel » vu que tout est « monté » en amont. – ZoeM

Quand l’hologramme s’invite dans d’autres domaines

Certains membres de la communauté se sont probablement souvenus de la campagne présidentielle de 2017 où le candidat Jean-Luc Mélenchon s’était multiplié au travers d’un hologramme dans une autre ville que celle où il présentait son discours en chair et en os.

Après ça pose aussi la question des hologrammes dans d’autres situations : la vie politique par exemple. Mais idem, pourquoi pas, ça mobilise nos sens pour nous impliquer davantage dans l’événement. ZoeM

Cette technologie, pour une partie de la communauté, devrait se cantonner au domaine événementiel. Car le risque de perturber le processus de deuil est élevé si elle est se démocratise dans la sphère privée.

Je pense que c’est une bonne chose, ça permet de se souvenir des célébrités. Après, je pense que c’est mieux que ça s’arrête aux concerts virtuels que ça ne parte pas trop loin. – Badou

Je trouve cela bien pour des vedettes, par contre je ne serais pas cliente pour ma propre famille, car je préfère y penser souvent et avoir leur visage, leur voix, leur attitude dans ma tête. Mais je respecte le choix de ceux qui pourrait y trouver de la joie ou du réconfort, et je pense qu’il y aura des familles qui seront intéressées.mamymary

D’autres membres au contraire, sont enthousiastes à l’idée d’utiliser cette technologie pour faire le deuil d’un être cher ou pour vivre des expériences enrichissantes dans des domaines variés. L’utilisation de l’hologramme dans le tourisme par exemple, peut permettre aux visiteurs d’admirer un monument détruit depuis plusieurs siècles ou de converser avec un personnage historique décédé.

Bien sûr ! Ceux qui s’y refusent imaginent que les gens sont assez fous pour confondre hologrammes, passé et présent. Je suis certain que cela peut aider à faire des deuils, ou créer des événements touristiques, des archives historiques etc. – Badou

Très bonne initiative, on peut l’utiliser aussi pour les choses historiques et culturelles. Du style des monuments perdu ou détruit, ou des personnages historiques. Zakarya

Malgré les nombreuses réserves émises par la communauté, aucun membre de yoomaneo ne s’est complètement opposé à cette nouvelle technologie. A condition d’être mise en place avec prudence, cette innovation semble avoir un bel avenir devant elle ! Car si cette nouvelle technologie peut « ressusciter » des artistes décédés, elle peut également donner un second souffle scénique à des artistes toujours vivants (Eminem Augmented) voir à des artistes… qui n’existent pas (Hastune Miku) !

N’hésitez pas à aller découvrir les autres sujets proposés par chacunes des communautés 😉

Un article rédigé par Marion.

Il sera une fois… Noël ! 🎄

Il sera une fois… Noël ! 🎄

Il sera une fois… Noël ! 🎄

Il sera une fois… Noël ! 🎄

Il sera une fois… Noël ! 🎄 

Suite à une discussion autour du Noël de demain, l’imaginaire de nos membres nous transporte dans trois futurs un peu différents… Bienvenue en 2080 ! 

1. Il sera une fois… Noël, toujours à l’image de notre société 

[An 2080]  

Ces dernières décennies, Noël a absorbé les valeurs de chaque société moderne. Il y a 50 ans par exemple, c’était pour certains l’occasion de passer des vacances d’exception au ski ou sous les tropiques, ou de s’offrir les cadeaux qui en temps normal leur auraient été déraisonnables. 

Dans cette continuité, Noël en 2080 est toujours à l’image de notre société. On se fait mutuellement découvrir les technologies qui sont apparues dans les néo-vitrines. Le soir du réveillon on mange bien sûr la fameuse dinde en viande synthétique et on clôture par une bûche moléculaire. L’estomac bien lourd, on peut enchainer avec notre soirée TV en réalité augmentée ! 

J’espère que l’on pourra profiter pleinement de la réalité virtuelle tout comme l’holographie à titre individuel et pour un coût modeste. — biipbip  

Noël inclut naturellement une part de digital et le fêter dans le métavers permet de nouvelles rencontres ! Ces univers virtuels favorisent aussi le partage de ce moment avec la famille éloignée, quelles que soient les distances physiques qui nous séparent. 

Enfin, si hier la destination de rêve se trouvait au cœur de l’océan Indien, aujourd’hui on recourt au covoiturage spatial pour se retrouver à festoyer sur la lune. 

On fêtera Noël de plus en plus avec des personnes à distance de tout horizon en visios et pourquoi pas dans des endroits insolites comme dans l’espace. — Maissane25 

2. Il sera une fois… Noël comme la célébration rétro du lien social et de la famille 

[An 2080] 

Depuis 3 siècles, Noël perd progressivement le statut de fête religieuse pour devenir un événement célébrant l’enfance et la famille. Dans les années 2020, c’était pour beaucoup l’opportunité de se réunir autour d’un repas bien garni et de prendre plaisir à un moment de convivialité. A cette époque, les membres de la communauté yoomaneo souhaitaient déjà voir ces valeurs grandir et se perpétuer dans les années à venir… 

J’espère qu’on en reviendra aux essentiels. Revenir à la famille et penser à ce qu’ils n’ont pas. — Zakarya 

J’espère qu’on fêtera Noël avec plus d’humanité, plus d’entraide entre les gens. — Dahmane 

Aujourd’hui, en 2080, Noël est toujours centré autour de ces valeurs et accompagné des mêmes symboles qui portaient alors la tradition : habits du dimanche, sapin, Mariah Carey (la nouvelle Piaf), gâteaux, oranges et papillotes restent les apanages d’une fête devenue complètement rétro ! 

Noël c’est la fête de l’ancien temps, on met notre plus beau pull moche, on mange collés les uns aux autres un bon repas cuisiné par la grand-mère. — ZoeM 

C’est là aussi l’occasion de nous déconnecter complètement, de mettre en pause les notifications du bracelet biométrique, de poser notre DeltaPhoneXpro sur la commode à l’entrée et de profiter d’une proximité désuète. Au cours de ce Noël, on apprécie le coin du feu et une matérialité retrouvée. On s’échappe un instant de ce monde des écrans devenu omniprésent. 

3. Il sera une fois… Noël comme dystopie environnementale 

[An 2080] 

Depuis longtemps, il est difficile de se réjouir à Noël, tant les périls environnementaux et économiques s’abattent. En 2080, Noël a abandonné sa forme passée pour n’être plus qu’un appel à la consommation pour certains, un simple jour de décembre pour d’autres. 

Cette célébration est devenue l’emblème funeste de la pollution générée par les activités humaines. Dans cette réalité, Noël est l’occasion pour les plus riches (peu affectés par la détérioration de la planète) de continuer à consommer, tandis que les autres paient les pots cassés. 

On voit d’ailleurs souvent les plus aisés s’évader quelques jours entre Mars et Vénus pour faire la fête sans demi-mesure : safaris de dinosaures clonés, paris sur les courses de fusées, plateaux de mille aliments tout droit importés de la galaxie d’Andromède… Les classiques quoi. 

Nous irons polluer l’espace en fêtant Noël et jour de l’an dans les airs. — Tomas  

Les plus démunis de leur côté ont renoncé à toute forme de festivité (à en envier presque la demi-orange de nos arrière-grands-parents). En décembre ils sont occupés à réparer le toit de leur baraquement attaqué par les pluies acides et à renforcer les murs en prévision de la saison des ouragans. 

C’est sûr que le rachat de la fête culte par Amazon n’a pas aidé… 

Je crois que le Noël du futur sera véritablement devenu une licence brevetée par une entreprise. Le Jeff Bezos de Noël aura pris le contrôle des rennes de l’entreprise. —  Narvalito 

Espérons que nous échapperons à cet avenir ! 

Merci à AmauryW, heutzi, Lolo69006, biipbip, Dahmane, Zakarya, Mimi, Maissane25, Tomas, mamymary, Majoub, Juti89, Narvalito, ZoeM et NKL-74 pour leur participation à cette discussion !

Un article rédigé par Jonas et Zoé.

L’IA dans l’art, est-ce toujours de l’art ?

L’IA dans l’art, est-ce toujours de l’art ?

L’IA dans l’art, est-ce toujours de l’art ?

L’IA dans l’art, est-ce toujours de l’art ?

On voit de plus en plus d’outils ou plateformes qui mobilisent l’intelligence artificielle dans des créations artistiques.
Récemment j’ai découvert l’app « Dream« , (assez bluffante) qui créé instantanément des posters avec les éléments de votre choix, dans le style de votre choix.
On connait aussi bien ça dans l’industrie musicale, l’écriture, la peinture…

Ce qui m’amène à cette question : une oeuvre 100% IA, est-ce de l’art ?

Partagez vos photos « dream » si vous testez ! 🙂

Un espace partagé dans les immeubles

Un espace partagé dans les immeubles

Un espace partagé dans les immeubles

Un espace partagé dans les immeubles

Que pensez-vous de mettre en place un espace « collectif » dans les immeubles, permettant de partager machine à laver, sèche-linge, jeux, livres, dvd, outils de bricolage, de ménage… Et toutes ces choses dont nous n’avons besoin que ponctuellement ?

Ca réduirait nos achats, nos dépenses énergétiques et ça créerait du lien entre voisins. On peut même imaginer un partage de voitures, vélos… Ou même de connaissances !

Vous y seriez favorable chez vous ?

Tendances : quels nouveaux loisirs en 2021 ?

Tendances : quels nouveaux loisirs en 2021 ?

Tendances : quels nouveaux loisirs en 2021 ?

Tendances : quels nouveaux loisirs en 2021 ?

La discussion :

Comment s’épanouir dans le contexte que nous connaissons tous depuis un an ? Qu’a-t-il changé à nos loisirs ? Lesquels ont émergés ou émergeront ? Que ne faites-vous plus et ne referrez certainement pas ? A-t-il provoqué de belles découvertes ?

Les résultats : 

On a demandé aux membres de yoomaneo comment ils avaient transformés leurs habitudes et fait évoluer leurs loisirs face aux contraintes imposées par cette dernière année. Sport et culture en ligne de mire, la communauté a tout de même joliment su se réinventer !

Le sport, le premier loisir qui doit évoluer

Sur yoomaneo, on ressent de la frustration et de la tristesse de ne plus pouvoir vivre comme avant. Le domaine sportif semble être l’un des premiers impacté. A l’heure où les sports en intérieur et les sports collectifs sont devenus des activités à la marge d’un monde en plein crise sanitaire, il est nécessaire pour nos sportifs de se réinventer !

Plusieurs alternatives sont évoquées :

  • Découvrir de nouvelles activités. Changer d’air, pratiquer du vélo, de la rando, ces sports en plein air qui semblent affranchis de tout risque sanitaire et qui permettent de découvrir un peu mieux son lieu de vie.

La marche la randonnée nous a permis de découvrir des lieux méconnus a cote de chez soi clecol100

  • Pratiquer l’hybridation légère : continuer son sport collectif via des outils de visio (zoom, skype, teams…). Les cours de yoga, pilate peuvent se faire à distance en live ou en envoyant des cours pré enregistré, qui permet de continuer son activité… seul, dans son salon. Autant dire que cette activité fait moins rêver nos utilisateurs :

La prof nous envoie des vidéos pour nous guider, mais ça n’a pas le même charme   Pounou

On peut continuer les pratiques individuellement mais en groupe via whatsapp / teams / zoom etc. Il suffit juste de se mettre d’accord sur un créneau et acter date et heure fixe. Bien entendu le contact tactile manque mais on a la chance de pouvoir se voir et s’entendre en vidéo… perlekabyle

  • Pratiquer une hybridation forte. On appelle ça la phigitalisation : mêler du digital et du physique. Il est souvent nécessaire d’avoir un peu de matériel, mais certaines applications se sont déjà emparées de la tendance en proposant des applications ludique à domicile. C’est le cas de zwift par exemple qui propose un format d’entrainement à domicile… Un peu futuriste !

Je pense que les loisirs mêlant Sport et culture se sont émancipés, également les pratiques dites « phygital » (comme zwift). L’avenir portera sur le digital également pour tout loisir. Paxou7

Cette transformation des activités sportives provoque quelques regrets, mais certains des membres yoomaneo constatent tout de même que la crise sanitaire a permis de s’intéresser à de nouvelles activités et donc à découvrir de nouveaux sports : c’est l’heure de gloire du ski de fond, de la randonnée, du footing et du vélo électrique… !

Le vélo électrique est une belle découverte. Il me permet de m’évader, plus loin et sans effort Hurane1ml

En 2021 : comment réinventer notre consommation culturelle ?

La culture et la Covid ne fond pas bon ménage. Les cinémas, salles de concerts et de théâtre sont enfermés derrière leurs portes closes et le transport à domicile n’est pas chose facile. Nos utilisateurs changent leurs habitudes : on découvre l’univers des séries sur notre canapé en se posant la question de l’avenir des salles de ciné. On s’adapte en prenant des cours de clarinette sur MOOC, en construisant des concerts mosaïques pour les réseaux… Mais recréer du collectif avec des vignettes individuelles semble être un vrai challenge.

Au début, musiciens, nous avons fait des vidéos de mosaïques d’individualités regroupée en orchestre. C’est difficile individuellement à enregistrer , cela ne vaut pas un clip, et surtout il n’y a aucun lien social de créer. A abandonner. Bbernard

Nos loisirs : une belle hybridation entre tradition et digitalisation

Au final, cette crise sanitaire nous enferme chez nous et nous demande de nous satisfaire de loisirs accessibles dans une sphère très fermée, très privée. L’évolution de nos habitudes est surprenante et intéressante ! D’un côté, un « retour aux bases ». Tantôt accroupis dans nos jardins à planter, arroser, rempoter nos petits mondes végétaux ; à s’attabler autour de quelques parties de jeux de sociétés…

Les jeux de société en visio, à défaut de les faire en vrai. Les loisirs créatifs et le jardinage remplacent pour le moment les WE en vadrouille.RLA

Tantôt connectés de la tête aux pieds : à rejoindre des communautés en ligne et à explorer de nouveaux horizon binaires.

Cette dernière année nous a demandé un bel effort de créativité pour trouver de nouveaux loisirs adaptés, pour réinventer notre quotidien et s’affranchir des regrets et frustrations d’un temps qui semble nous avoir échappé…

Essayons de nous dire que cette brèche temporelle est une petite fenêtre de nouvelles opportunités qui s’est ouverte et qui doucement se referme, pour nous laisser retourner (bientôt !) vaquer à nos occupations favorites.

Merci à Paxou7, Pounou, Bbernard, perlekabyle, Hurane1ml, Morganelg, Mee, RLA, Lison et clecol100 pour leur participation à cette discussion

Un article rédigé par Zoé.

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