Destination futur : à quoi ressembleront nos vacances dans 10 ans ?

Destination futur : à quoi ressembleront nos vacances dans 10 ans ?

Destination futur : à quoi ressembleront nos vacances dans 10 ans ?

L’internaute Gogo a fait appel à la communauté yoomaneo en se demandant à quoi vont ressembler nos vacances dans 10 ans ? 

Les destinations seront de plus en plus insolites : vous pourrez passer des vacances sur la lune, dans des hôtels sous-marins, dans des bulles volantes… Et pour choisir efficacement votre destination, il vous suffira d’écouter les conseils de votre assistance voyage : une IA qui, aidée d’algorithmes ultrapuissants, puisera dans votre banque de données personnelles et analysera vos goûts pour vous proposer des itinéraires personnalisés. Grâce aux lunettes de réalité virtuelle, vous pourrez rapidement vous faire un avis sur l’expérience choisie en la testant en ligne avant de la valider… 

En bref, il semble logique que les avancées technologiques vont sans aucun doute transformer nos façons de voyager. 

Pourtant en lisant les réponses de la discussion, les vacances du futur seront surtout affectées par le réchauffement climatique et, loin des prouesses technologiques, elles seront avant tout durables.

Vers un tourisme respectueux de l’environnement

Le dérèglement climatique va modifier les zones d’attraits touristiques et donc les infrastructures associées – soleil_vert

Le climat est préoccupant, les destinations vont être impactées pour les vacances d’été, prudence. – Mee

Les vacances restent un moment privilégié même si par nécessité on est quelquefois obligés de rogner sur certaines dépenses. Mer, montagne, campagne, peu importe. Profitons car on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir. – Lumaxel

Inflation, pouvoir d’achat malmené, hausse des prix du carburant, côtes en feu… Les vacances oui ! Mais responsable et en sobriété. – Raph38

Nous partirons en vacances écolos : cyclotourisme, camping sauvage avec douches collectives… – Manu28320

Les touristes, à la recherche de sens, partiront en voyage “intérieurs”. Ils laisseront tomber le tourisme de masse pour envisager des vacances où la rencontre avec les locaux sera privilégiée. 

Du tourisme de masse au tourisme créatif

On va se tourner vers des façons de travailler plus respectueuses et durables, je pense par exemple au tourisme créatif qui consiste à créer (avec les locaux) plutôt qu’à consommer. Et ce qui est top avec ce type de tourisme, c’est qu’il n’est pas question de haute ou basse saison. Le tourisme créatif peut aussi valoriser des destinations peu touristiques. Un exemple de tourisme créatif : apprendre le flamenco en Espagne. – Majoub

Merci à Gogo, Manu28320, Majoub, Mamymary, Lumaxel, Soleil_vert et Raph38 pour leurs contributions à cette discussion !

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Un article rédigé par Marion. 

L’essor de la seconde main, est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

L’essor de la seconde main, est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

L’essor de la seconde main, est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

L’essor de la seconde main, bonne ou mauvaise nouvelle ?

L’essor de la seconde main est au cœur des échanges des membres de yoomaneo. Le bien-fondé de cette pratique est interrogé : cette façon de consommer est-elle vraiment écolo ?

Les internautes s’interrogent sur les raisons poussants les individus à acheter des produits de seconde main. Les membres questionnent aussi notre rapport au neuf ainsi que la pertinence des sites de revente.

Quelle évolution du marché de la seconde main ?

La « seconde main » caractérise les produits non neufs, souvent passés entre les mains de plusieurs individus. La seconde main est un marché qui s’est largement démocratisé ces dernières années. Dans un contexte de valorisation des actions écologiques, acheter d’occasion est dorénavant considéré comme un acte engagé. En opposition à une tendance fastfashion décrivant une politique de production massive et de surconsommation par les individus, le marché de la seconde main se fait une place dans la tendance opposée du Slowfashion : des productions locales, éthiques et de qualité. Pour certains membres de yoomaneo, le lien est établi :

La seconde main (dans mon esprit, les vêtements d’occasion, les friperies etc.) s’ancre plutôt dans une démarche slowfashion. – Baz

La seconde main, de quoi s'agit-il ?

Au fil de la discussion, on se rend bien compte que les « cibles » de cette nouvelle méthode de consommation sont variées. On retrouve en premier lieu toute l’industrie textile, suivis par les objets d’ameublement ou d’outillage (exemple des perceuses à usage peu fréquent). Certains membres évoquent aussi le recyclage alimentaire :

Concernant l’alimentaire, je trouve bien que les magasins fassent maintenant des prix sur les produits en fin de validité, évitant le gaspillage. – Mamymary

Enfin, on retrouve aussi des exemples de sites internet aux objectifs moins lucratif que celui de revente immédiate (leboncoin, vinted…) mais plus ouvert sur des valeurs de partage et d’entraide :

Par exemples, Ensembl’ et Smiile sont des réseaux sociaux d’échange et d’entraide entre voisins. Ils mettent en relation, gratuitement, les habitants d’un même quartier. Ces derniers peuvent proposer des objets dont des vêtements (location, prêt, échange, vente) ou des services (bricolage, conseils de jardinage, baby-sitting, aide scolaire, coup de pouce en cas de déménagement) – Majoub

Pourquoi acheter de seconde main ?

Les membres de yoomaneo s’interrogent sur les raisons de cet essor du marché de seconde main. Deux discours viennent justifier la tendance :

Un enjeu budgétaire : la seconde main permet d’acheter des produits souvent beaucoup moins chers que s’ils étaient neufs. Dans un contexte d’inflation et tout particulièrement dans les foyers à faible revenu, le marché d’occasion rend plus accessible certains produits.

Beaucoup se tourne vers la seconde main par nécessité. Pour des questions de coût le plus souvent. C’est le triste constat d’une aggravation de la pauvreté par faute du pouvoir d’achat. – Lumaxel

Il est intéressant de constater que le marché du luxe s’ancre aussi progressivement dans cette tendance de la seconde main, rendant accessible des produits parfois 90% moins chers que s’ils étaient neufs.

Un enjeu écologique : acheter d’occasion permet de recycler des produits, de leur donner une nouvelle vie. Cette vision se dresse à l’encontre des politiques de surconsommation et de production continue de produits neufs. Ce genre d’initiative est considérée par certains membres comme un acte responsable et écologique.

Je trouve toutes ces initiatives bonnes. Déjà pour l’écologie, c’est une bonne chose que les vêtements, meubles ou autres passent de main en main tant qu’ils sont en bon état. – Mamymary

La seconde main, pas si écologique que ça ?

Quand certains membres yoomaneo valident ces nouvelles façons de consommer d’un point de vue écologique, d’autres pointent du doigt les dérives causées par cette nouvelle tendance. Les sites de revente, particulièrement, provoquent un certain scepticisme provoqué par certains biais d’utilisation :

Un encouragement à la consommation : les individus sont rassurés pendant leurs achats, si le produit ne leur convient pas, ils pourront à tout moment le revendre sur internet.

Certaines personnes vont peut-être acheter encore davantage en se sentant assurées qu’elles pourront revendre derrière ? – Baz

Un bilan carbone plus élevé : entre acheter neuf et local ou d’occasion à l’étranger, l’un pèse plus lourd que l’autre en termes d’empreinte carbone.

Ces sites s’internationalisant, l’empreinte carbone peu aussi devenir un peu plus salée… – Baz

Un objectif plus économique qu’écologique : certaines personnes peuvent utiliser ces sites de revente pour générer du profit en achetant et en revendant plus cher des produits de mauvaises qualités. Par ailleurs, ces sites sont souvent entre les mains de sociétés privées dont l’intérêt est souvent lucratif.

Les sites marchands sont souvent des sociétés privées qui en tant que telles recherchent avant tout le profit. C’est dans leur intérêt qu’il y ait du trafic et que les gens achètent et revendent. – Heutzi

Quelles solutions proposent les membres ?

Afin de pallier à ces dérives qui s’installent dans les usages, les membres proposent des solutions diverses, majoritairement liées à la transparence des informations.

Il est ainsi question de savoir à quelle fréquence les individus achètent d’occasion – à comparer à leurs habitudes d’achats de produits neufs, ou ce qu’ils font de leurs achats de seconde main. Il faudrait, selon la communauté, également pouvoir suivre le cycle de vie des produits, du design au déchet.

D’autres solutions seraient dans la mise en place de nouvelles régulations pour ces sites marchands :

Pour éviter ces dérives justement, peut-être que les applis et sites de seconde main en ligne pourrait mettre en place une régulation appropriée ? (Pour éviter la revente par ex, compléter certains critères esthétiques en lien avec le produit ? Du coup l’algorithme te bloque s’il se rend compte que tu essayes de revendre le même produit acheté une semaine avant ?) – Majoub

Au final, neuf ou pas neuf ?

Ne serait-il donc pas préférable d’acheter des produits neufs et qualitatifs en faible quantité plutôt que d’acheter de nombreux produits de seconde main, qui, par leurs faibles coûts et leur ancrage dans un système de revente, incitent à la surconsommation ?

Mais serait-on vraiment capables de porter ces produits neufs jusqu’à leur usure complète ? Notre nature humaine se prête-t-elle vraiment à adopter un tel comportement vertueux ? 

Si la seconde main est une pratique jugée éco-responsable, elle comporte son lot de dérives si est n’est pas régulée. Il s’agirait donc de ne pas laisser la tendance à la surconsommation s’infiltrer dans ces nouvelles pratiques d’achat.

Merci à Gogo, Majoub, Mamymary, Lumaxel, Eliane, heutzi et Baz pour leurs contributions à cette discussion !

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Un article rédigé par Zoé. 

Les villes sont-elles sexistes ?

Les villes sont-elles sexistes ? Les villes sont-elles sexistes ?

En France, d’après l’association Osez le féminisme !, seulement 6 % des noms de rues sont féminisés. Le débat peut sembler futile puisque les passants ne sont pas attentifs aux noms de rues. Nous les regardons inconsciemment. Sauf que la force de l’inconscient, justement, n’est peut-être pas à négliger.

 

Les noms de ville, témoins de l’histoire

Les noms des rues  sont plus que de simples indicateurs pour se repérer dans un territoire, ils agissent également comme témoins de l’Histoire et véhiculent les valeurs d’une ville. Les dénominations de voies publiques sont conçues comme un moyen d’illustrer une vision particulière de notre société. Par exemple, Paris est la ville où le nombre de rues portant le nom d’un soldat est le plus important au monde : cela illustre le passé combatif et courageux de la cité. En Allemagne, ce sont les philosophes et les compositeurs qui sont valorisés. Effacer les femmes de l’environnement urbain en leur rendant hommage dans un pourcentage minime de nos rues, c’est donc perpétuer un certain nombre de stéréotypes patriarcaux, c’est les cantonner à un espace domestique et nier leur importance dans la vie publique et dans l’histoire du pays. 

Un aménagement urbain plus égalitaire

Pourtant, imaginer un aménagement urbain plus égalitaire est possible ! Les membres de la communauté yoomaneo n’ont pas hésité à partager leurs idées.

Organiser l’espace urbain dans une perspective féministe passe par les noms de rues mais pas uniquement. Comme le souligne Robin135, pour donner confiance aux femmes dans l’espace public.

 

Il faut plus de noms de rues portant des noms de femmes célèbres ou méritantes, c’est symbolique mais ce n’est pas celui qui changera forcément la donne. Aussi beaucoup plus de sécurité, pas tant sur l’ajout d’éclairage mais avec une vraie politique de sécurisation (vidéoprotection, plus de présence policière, pénalisation plus rigoureuse de comportements sexistes inacceptables…). Il faudrait plus de propreté également […] peut-être en installant plus de toilettes publiques.

 

Il conclut sa proposition en ajoutant qu’il faudrait éduquer les citoyens sur ce type de sujet. 

 

Djams est du même avis puisqu’il propose également davantage de caméras de surveillance et plus de noms de rue de femmes célèbres. Il ajoute qu’en mettant en place un service de taxi avec des chauffeurs de sexe féminin, les déplacements dans la ville seront également plus sécurisés. 

 

Un échange de commentaires entre Mee et Majoub souligne l’importance des icônes dans le paysage urbain, à savoir plus de statues qui représentent des femmes et plus de personnages féminins sur les panneaux signalétiques. 

 

Que pensez-vous de ces idées ? En avez-vous d’autres ? 

S’implanter son pass sanitaire dans le creux de la main, la nouvelle mode séduisante de la Suède

S’implanter son pass sanitaire dans le creux de la main, la nouvelle mode séduisante de la Suède

S’implanter son pass sanitaire dans le creux de la main, la nouvelle mode séduisante de la Suède

S’implanter son pass sanitaire dans le creux de la main, la nouvelle mode séduisante de la Suède

Les suédois ouvrent le bal du biohacking en proposant de se faire implanter son pass sanitaire dans le bras ou sous la main. De la taille d’un grain de riz, cette petite puce fonctionne sans batterie et sans signal et ne s’active qu’en présence de capteurs.

Qu’en pensez-vous ? Seriez près à tester ce genre de nouvelle technologie ?

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Une innovation de l’entreprise : DSruptive Subdermals

Pourquoi une ville vendrait-elle son nom à une marque ?

Pourquoi une ville vendrait-elle son nom à une marque ?

Pourquoi une ville vendrait-elle son nom à une marque ?

Pourquoi une ville vendrait-elle son nom à une marque ?

La discussion 

La ville de Vendôme a vendu son nom à la multinationale LVMH contre 10.000€ et de nouveaux emplois. Le groupe peut désormais l’utiliser pour ses produits de joaillerie. Qu’est-ce que cela vous évoque ? Et si d’autres villes faisaient pareil ? 

Grace aux retours des membres de la communauté yoomaneo, nous avons pu réaliser un cours article évoquant les avantages et problématiques engendrées par ce genre d’action ! 

Quels avantages pour la ville et pour la marque ? 

Quels sont les avantages que la marque et la ville peuvent tirer de la vente du nom de cette dernière ?  

Pour la marque, c’est l’attachement à l’imaginaire de la ville qui est recherché. Certaines villes ont par exemple inspiré des marques : l’Oréal Paris par exemple, qui accole le nom de la capitale française à son nom de société.  Ce n’est pas toujours directement dans le nom de la marque mais parfois dans l’un de ses modèles ou gamme de produits que l’on retrouve le nom d’une ville : les voitures Ibiza par exemple, du constructeur Seat.  

L’imaginaire recherché peut relever tant de l’historicité – gage de prestige et de qualité – que de la localisation, ou d’attributs spécifiques à la ville dont la marque emprunte le nom. (Paris, ville de l’amour ? Millan, ville de la mode ? Las Vegas ville du jeu et de la fête ? Athènes, ville antique ? …) 

Les membres s’accordent pour dire que cela permet de construire une identité originale, qui se distingue dans un marché compétitif. 

Dans le marketing où il est nécessaire de se renouveler sans cesse, l’idée est plutôt ingénieuse. —  SyrineC 

La ville tire elle profit du rayonnement de la marque pour se faire connaître. Les membres de la communauté considèrent qu’une telle renommée peut attirer un flux touristique et de nouvelles activités ciblées par l’image véhiculée par la marque. 

Que penseriez-vous si LVMH avait racheté le nom de votre ville ? — Ça serait flatteur —  Ahaimoudi 

Il est intéressant d’associer le nom d’une ville à une marque : cela lui permet de gagner en notoriété et d’attirer plus d’entreprises —  Maido2021 

En outre, le revenu généré par la vente du nom peut bénéficier aux habitants. Si cela conduit à l’installation de l’entreprise acheteuse, cette vente peut également se transcrire sous forme d’emplois. 

L’argent encaissé peut permettre de rafraichir des monuments de la ville —  Laurentdu059 

La valorisation des emplois est intéressante et pérennise un tissu économique —  Maido2021 

Un conflit entre des usages 

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises portent le nom d’une ville ou d’un territoire, souvent pour des raisons historiques. 

Certaines villes sont déjà associées par tous à des marques : Baccarat, St Louis  YJA 

Toutefois, les buts recherchés par les villes et les entreprises ne sont pas toujours compatibles. Fondamentalement, les sociétés visent le développement d’une image commerciale, dont la finalité est la vente de biens ou de services. Parallèlement, les villes ont à cœur de défendre une identité sociale : cela peut se traduire par une culture, des modes de vie, des valeurs. Lier les deux images sous un même nom c’est prendre le risque qu’à terme, l’entreprise impose sa vision. Une image agressive et innovante peut ainsi entrer en contradiction avec des valeurs de tradition et de sociabilité. 

Les villes ne sont pas des enseignes publicitaires ! —  Ludo 

Le changement des connotations associées à un nom comme celui de la ville où on habite peut donc conduire à un sentiment de rejet. Pour beaucoup, le lieu de vie est ancré à sa propre identité, et la dépossession de l’image de sa ville conduit au sentiment de perdre une partie de son identité. 

Ce sentiment peut se traduire aussi dans les usages : il ne sera plus possible pour quiconque de commercialiser des produits qui utilisent le nom de la marque, même pour les habitants eux-mêmes. Ça a été par exemple le cas des habitants de Laguiole : un entrepreneur a déposé le nom de la ville comme nom de plusieurs entreprises, ce qui en a entièrement bloqué l’usage. 

Une fois que la boite de Pandore est ouverte, il est toujours délicat de la refermer. Parmi les dérives, le cas de Laguiole est célèbre pour avoir défrayé la chronique. Blacktie 

 Problème éthique, tout est achetable ? 

Au-delà des aspects pratiques, ce cas met aussi en relief les limites du modèle capitaliste. Aujourd’hui les noms de villes sont des noms commerciaux comme d’autres. Si une ville souhaite rester maîtresse de son nom, elle doit le déposer à l’Institut national de protection industrielle, comme une entreprise qui commercialise un produit. C’est ce qu’a entreprit la ville de Deauville, ce qui lui a par la suite permis de poursuivre en justice la marque Honda lorsque celle-ci a voulu sortir une moto à ce nom.

Dans la majorité des cas, une entreprise n’est donc pas tenue de contracter un accord commercial avec la ville dont elle souhaite prendre le nom ! Elle peut directement se l’approprier sans passer par elle, pourvu qu’il ne soit pas déposé… Ethiquement, cela questionne les membres de la communauté !

Qui est en droit de vendre le nom d’un patrimoine historique ? —  I-I

Une grosse puissance financière peut acheter ce qu’elle veut… —  selni

En conclusion… une petit infographie pour visualiser en un coup d’oeil les opinions variées des membres de la communauté !

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Un article rédigé par Jonas.

“Eau by McDo” : la nouvelle eau filtrée et payante de McDonald’s​

“Eau by McDo” : la nouvelle eau filtrée et payante de McDonald's

“Eau by McDo” : la nouvelle eau filtrée et payante de McDonald's

“Eau by McDo” : la nouvelle eau filtrée et payante de McDonald’s​

La discussion

Alors que cette nouvelle offre fait débat et que les clients s’interrogent sur l’origine de cette eau. 
« C’est de l’eau du robinet qui passe dans un filtre et que l’on vend entre 5 et 7 euros le litre. Probablement la plus grosse arnaque du siècle. » affirme un salarié.  
De son côté, l’entreprise justifie son offre en rappelant son objectif principal : “bannir les bouteilles en plastique” et en affirmant qu’il s’agit d’un système de purification de “grande qualité”, qui coûte cher.  

Les résultats :  

On a demandé aux membres de yoomaneo ce qu’ils pensaient de la nouvelle offre « Eau by McDo ». Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont été inspirés par le sujet. Retour sur leurs réactions :  
 
« Eau by McDo » : une cause louable :

Supprimer les bouteilles en plastique pour les remplacer par des gobelets en carton recyclables c’est respectable et ça l’est d’autant plus de la part d’une multinationale qui se doit d’être à l’initiative de mouvements en faveur de la transition écologique. 

  • Un objectif 0 plastique :

En France, un français consomme en moyenne 180 bouteilles en plastique à usage unique par an. Autant de bouteilles qui contribuent à la pollution ainsi qu’à la production de CO2. « Eau by McDo » participe à la suppression des bouteilles en plastique et c’est notable ! 

Ça fait quand même économiser 75 millions de bouteilles en plastique à l’année.  —CharloV 

  • Un acteur essentiel dans cette quête : 

L’enjeu autour de l’écologie est important et le défi de la transition écologique est surement le plus important de notre siècle. Il paraît donc essentiel que des multinationales comme McDonald’s montrent l’exemple à ses consommateurs.  

Je suis d’accord la cause est respectable et ça me paraît essentiel de supprimer les bouteilles plastiques et c’est chouette qu’une multinationale comme McDo entreprenne la démarche — estelleglt

Une pratique fortement critiquée :

Pour autant, sur yoomaneo, on ressent de l’aversion et du dégout vis-à-vis de cette nouvelle offre ! « Eau by McDo » a fait réagir les membres yoomaneo qui ont été particulièrement agacés par : 

  • Le non-sens de cette offre : 

Faire payer une ressource vitale si chère semble aberrant d’autant plus à l’heure où l’on prône la nourriture « healthy » et les différentes institutions font la guerre à la  « malbouffe » . 

Oui, c’est honteux ! Ils ne savent pas quoi inventer pour faire du fric ! On dit qu’il ne faut pas boire de soda alors ils font payer l’eau ! — Agnesvetu

Une carafe au mcdo ou dans une brasserie répondrait tout à fait au même besoin. L’eau courante ne peut pas être une marchandise, c’est un service inclus dans l’offre. — Jcd 

Les membres yoomaneo font aussi remonter un paradoxe entre l’offre de l’enseigne et les consommateurs qui fréquentent les fast-foods. Celle-ci ne semble pas adapté aux clients de l’enseigne. 

Je pense que les consommateurs ne sont pas dupes et que lorsqu’ils consomment un Mac Do ils sont conscients de ne pas manger ou boire des produits sains donc j’ai dû mal à imaginer qu’ils sont sensibles à la purification de l’eau de robinet. — SyrineC

  • Les justifications de McDo : 

Suite à l’enquête du Monde et de France Télévision, l’enseigne défend son offre en rappelant son objectif principal : “bannir les bouteilles en plastique” et en affirmant qu’il s’agit d’un système de purification de “grande qualité”, qui coûte cher. Cependant, l’argument de l’enseigne n’est pas crédible pour les membres de yoomaneo qui dénoncent des pratiques immorales proches du « greenwashing ».  

Je trouve que l’argument écologique de cette démarche est clairement du green washing pour justifier une stratégie avant tout commerciale et dont l’objectif est de faire des bénéfices  — SyrineC 

Des alternatives sont évoquées :

Une cause louable, des méthodes immorales, il n’en fallait pas plus pour les membres de yommaneo pour proposer de nouvelles alternatives. Pourquoi ne pas proposer des consignes ?  

Dans une démarche de réduction des déchets plastiques, Mcdo ne devrait-il pas proposer à ses clients la possibilité de remplir leur propre « gourde » ? — Yoannp

Merci à YJA, Elise_2021, Jcd, SyrineC, Nicola, mamymary, Agnesvetu, Yoannp, CharloV, Dede pour leur participation à cette discussion 

Un article rédigé par Estelle.

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