Destination futur : à quoi ressembleront nos vacances dans 10 ans ?

Destination futur : à quoi ressembleront nos vacances dans 10 ans ?

Destination futur : à quoi ressembleront nos vacances dans 10 ans ?

L’internaute Gogo a fait appel à la communauté yoomaneo en se demandant à quoi vont ressembler nos vacances dans 10 ans ? 

Les destinations seront de plus en plus insolites : vous pourrez passer des vacances sur la lune, dans des hôtels sous-marins, dans des bulles volantes… Et pour choisir efficacement votre destination, il vous suffira d’écouter les conseils de votre assistance voyage : une IA qui, aidée d’algorithmes ultrapuissants, puisera dans votre banque de données personnelles et analysera vos goûts pour vous proposer des itinéraires personnalisés. Grâce aux lunettes de réalité virtuelle, vous pourrez rapidement vous faire un avis sur l’expérience choisie en la testant en ligne avant de la valider… 

En bref, il semble logique que les avancées technologiques vont sans aucun doute transformer nos façons de voyager. 

Pourtant en lisant les réponses de la discussion, les vacances du futur seront surtout affectées par le réchauffement climatique et, loin des prouesses technologiques, elles seront avant tout durables.

Vers un tourisme respectueux de l’environnement

Le dérèglement climatique va modifier les zones d’attraits touristiques et donc les infrastructures associées – soleil_vert

Le climat est préoccupant, les destinations vont être impactées pour les vacances d’été, prudence. – Mee

Les vacances restent un moment privilégié même si par nécessité on est quelquefois obligés de rogner sur certaines dépenses. Mer, montagne, campagne, peu importe. Profitons car on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir. – Lumaxel

Inflation, pouvoir d’achat malmené, hausse des prix du carburant, côtes en feu… Les vacances oui ! Mais responsable et en sobriété. – Raph38

Nous partirons en vacances écolos : cyclotourisme, camping sauvage avec douches collectives… – Manu28320

Les touristes, à la recherche de sens, partiront en voyage “intérieurs”. Ils laisseront tomber le tourisme de masse pour envisager des vacances où la rencontre avec les locaux sera privilégiée. 

Du tourisme de masse au tourisme créatif

On va se tourner vers des façons de travailler plus respectueuses et durables, je pense par exemple au tourisme créatif qui consiste à créer (avec les locaux) plutôt qu’à consommer. Et ce qui est top avec ce type de tourisme, c’est qu’il n’est pas question de haute ou basse saison. Le tourisme créatif peut aussi valoriser des destinations peu touristiques. Un exemple de tourisme créatif : apprendre le flamenco en Espagne. – Majoub

Merci à Gogo, Manu28320, Majoub, Mamymary, Lumaxel, Soleil_vert et Raph38 pour leurs contributions à cette discussion !

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Un article rédigé par Marion. 

Fake news : les influenceurs en première ligne

Fake news : les influenceurs en première ligne

Fake news : les influenceurs en première ligne

D’après la discussion yoomaneo : « Fake news, quand le modèle chinois cherche à réguler les influenceurs »

D’après l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), un influenceur est « un individu exprimant un point de vue ou donnant des conseils, dans un domaine spécifique et selon un style ou un traitement qui lui sont propres et que son audience identifiée.” 

Cette star du net partage ses opinions et transmet ses valeurs à un groupe important d’individus. Vous êtes ainsi considéré comme un influenceur à partir de 30 000 followers sur les réseaux, selon l’Autorité britannique des Standards Publicitaires (ASA). 

L’influenceur maîtrise l’art de convaincre les foules et dispose d’un fort pouvoir de persuasion. Cette possibilité de donner son avis sur n’importe quel sujet et d’être entendu par tous semble être un puissant facteur démocratique. Pourtant, cette sensationnelle liberté d’expression peut se révéler être une arme à double tranchant.

Les influenceurs sont de très importants vecteurs de fake news 

L’étude du Reuters Institute d’Oxford, datant de début avril et portant sur 225 fake news ou informations trompeuses en relation avec le Covid-19, donne matière à s’interroger sur la responsabilité des influenceurs. En décryptant les conclusions de cette publication, on constate que le rôle des influenceurs est notable dans la distribution de fake news puisqu’ils sont impliqués dans la propagation de 20% des publications de fausses nouvelles. 

 

Il y a tellement de fake qu’on ne croit plus en rien et qu’on se méfie de tout. Pour faire du buzz certains sont prêts à faire du grand n’importe quoi. Cela peut même être dangereux dans le domaine de la santé, prenons l’exemple du Covid où on entendait tout et son contraire – Mamymary

 

L’article “influenceurs among key distributors of coronavirus misinformation” du Guardian news fait écho au commentaire de Mamymary, membre de la communauté yoomaneo. On peut y lire que la chanteuse M.I.A a associé les symptômes du Covid 19 à ceux, supposés, d’une proximité avec les stations 5G. 

La célèbre chanteuse de Paper Planes, connue pour être antivax, a plus de 60 000 followers sur Twitter. On imagine donc aisément les répercussions d’un tel message, surtout sur les plus jeunes. Comme le souligne d’ailleurs un autre membre yoomaneo : 

 

Qui dit influenceurs laisse entendre qu’il y a des influencés qui peuvent être fragiles et trop réceptifs aux informations non cadrées –  Robin135

 

Une régulation du contenu publié par les influenceurs semble donc plus que nécessaire. Un autre membre de la communauté yoomaneo renchérit à ce sujet dans la discussion : 

 

Cela permettrait de mettre certains influenceurs sans scrupules devant leurs responsabilités –  Djams 

Mettre l’influenceur face à ses responsabilités…

Peter Parker dans le film Spiderman, déclare qu’ « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». La Chine a suivi son conseil en adoptant le 22 juin dernier un code de bonne conduite que les personnalités du net auront l’obligation de respecter. Ce code oblige les influenceurs à faire face à leurs responsabilités . Ainsi, s’ils abordent les domaines de la santé, de la finance, du droit ou de l’éducation, ils doivent disposer d’un certificat professionnel

Je pense qu’un influenceur peut se lâcher tant que ça ne diffuse pas des informations erronées sur des thématiques un peu touchy, comme effectivement, la santé et l’éducation –  Baz

 

La question de la régulation se pose également au sein de l’Union Européenne. La volonté d’accroître la responsabilité des influenceurs est présente avec le Digital Markets Act et le guide de bonnes pratiques sur la publicité en ligne publié par l’OCDE en 2019. Ainsi, si leurs contenus sont sponsorisés, les influenceurs doivent le préciser. Mis à part cette obligation, il n’existe pas encore de réglementation européenne concernant le fond ou la forme des contenus publiés.


En France, l’ARPP fournit un encadrement dans sa Recommandation communication publicitaire digitale, en obligeant légalement l’influenceur à ne pas porter atteinte à la dignité humaine : pas de banalisation de la violence, le contenu ne doit pas dévaloriser une personne… La législation la plus récente sur le sujet concernait la protection des enfants influenceurs. Un public encore plus enclin inconsciemment d’ailleurs, à propager des fake news. Bref, en ce début d’année 2022, il n’y a pour le moment aucun moyen légal mis en place pour lutter contre la propagation des fake news par les influenceurs. Pourtant, les membres yoomaneos ne manquent pas d’idées !

 

… Sans porter atteinte aux principes démocratiques

 

En premier lieu, il ne s’agit pas de suivre le modèle chinois qui va, selon plusieurs membres yoomaneo, à l’encontre de la liberté d’expression :

Je suis pour un maximum de démocratie et je ne suis pas certain qu’un certificat professionnel soit la bonne solution – Robin135

Si tout le monde doit être légitime pour s’exprimer, il n’y a plus d’échanges d’opinions et ce n’est pas non plus souhaitable dans une démocratie ! –  majoub

La Chine n’est pas un modèle de démocratie et les fakes news pourraient lui donner un prétexte pour mieux contrôler son peuple et éviter toute critique [toutefois], la démocratie n’est pas chienlit comme disait le général de Gaulle. Autrement dit, elle doit être encadrée –  Nath

 Pour conclure cet article nous vous partageons deux propositions phares lancées par les membres de la communauté yoomaneo. Et si vous avez vous aussi des idées, n’hésitez pas à les partager dans la discussion yoomaneo à ce sujet ! 

Lorsqu’une célébrité du net dépasse les 20 000 abonnés, il devrait obligatoirement suivre une formation concernant la propagation de fake news. Ça serait déjà un bon début ! Aussi, il faudrait que l’influenceur mette systématiquement ses sources et qu’il spécifie dans la description du contenu en première ligne qu’il ne s’exprime pas en qualité d’expert et qu’il faut conserver un esprit critique – majoub

Pour éviter les fake news il faudrait un organisme indépendant qui encadre et qui valide la véracité des faits publiés[…] ils étudieront les publications des influenceurs et auraient un rôle de conseillers. Ils pourraient également exercer un droit de véto –  Nath

Nos participants : 

Merci à Djams, Nath, Majoub, Baz, mamymary et Robin135 pour cette discussion ! 

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Un article rédigé par Marion.

Projet DEPOLL, revêtement mural dépolluant

Projet DEPOLL, revêtement mural dépolluant

Projet DEPOLL, revêtement mural dépolluant

XX
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08
questions
XXX verbatims
échangés
6 000 points
partagés

Deux nouveaux projets sont ouverts sur yoomaneo :

🔸 Le premier est destiné aux particuliers propriétaires de leur logement en France métropolitaine. 

🔸 Le second est destiné aux professionnels proposant à leurs clients des projets de revêtement mural.

Durant ce projet, vous serez amené à donner votre avis sur une solution de revêtement mural contribuant à la dépollution de l’air ambiant.

Chaque projet :

🔸 Dure 8 jours
🔸 Comporte 9 questions
🔸 Vaut 6000 points

À très vite pour participer au projet sur yoomaneo !

Le zoom du futur déshabillera vos émotions

Le zoom du futur déshabillera vos émotions

Le zoom du futur déshabillera vos émotions

Le zoom du futur déshabillera vos émotions

Début juin, une utilisatrice yoomaneo revient sur le développement d’une nouvelle innovation par zoom qui permettrait de lire les émotions ressenties par les utilisateurs lors de réunions en visio conférence.

La discussion :

« D’après un article de courrier international, l’application de visioconférence Zoom serait en train de développer un outil d’“analyse de l’humeur”. L’objectif : aider à la vente en lisant les expressions du visage du client ou du partenaire business.

Quelles genres de dérives imaginez-vous si cet outil est réellement mis en place ? Comment l’utiliseriez-vous personnellement ? »

L’opinion des membres sur une telle innovation

Face à une telle innovation, les membres sont réactifs et manifestent rapidement leur méfiance, désintérêt, voir, leur opposition à l’idée d’une telle mise à jour du logiciel de visioconférence. Plusieurs raisons sont invoquées :

  • Un contexte suffisamment oppressant au quotidien avec l’intrusion permanente du web dans nos vies

Je pense que le Web est déjà assez intrusif dans nos vies, il suffit de regarder un article pour qu’on soit ensuite assailli de messages publicitaires.  – MamyMary 

  • Une finalité qui ne semble pas répondre à un besoin très marqué, l’homme sait à priori lire les émotions parcourant le visage de ses paires.

Je pense que l’homme est capable de lire les émotions d’un visage à travers une vidéo une IA n’est pas nécessaire  – Helena-Jer2

Par ailleurs, si un tel outil venait à être développé, un contrôle semble impératif par la législation, qui aurait un effet décourageant pour les entreprises souhaitant adopter cette pratique nouvelle.

J’espère que la législation accompagnera le développement de concept et imposera une information sur son utilisation, et cela ça risque bien de refroidir beaucoup de clients.  – Robin135

Aussi, de nombreuses dérives sont imaginées si une telle innovation survenait… L’outils pourrait être utilisé à des fin politiques ou dans un objectif de manipuler des opinions. Les utilisateurs se projettent même dans une fin à la BlackMirror, allusion à la série dystopique mettant en exergue les dérives des nouvelles technologies.

Les dérives possibles sont évidentes: analyse pour des fins politiques, manipulation des opinions, etc.  – Eliane

J’imagine une dérive façon black mirror.. attention les dégâts !  – NedimVanK

Enfin, ce sujet pose une question plus générale sur la place que prend l’apparence physique dans notre quotidien. Devrait-on limiter nos interventions physiques, notamment lors de visioconférences, afin justement d’éviter les biais et préjugés ?

N’hésitez pas à venir donner votre avis dans la communauté yoomaneo !

Nos participants : Merci à Majoub, Eliane, NedimVanK, Robin135, mamymary, Helena-Jer2

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Et si on transformait notre quotidien au travail ?

Et si on transformait notre quotidien au travail ?

Et si on transformait notre quotidien au travail ?

La semaine dernière, on a demandé à la communauté yoomaneo et à ses abonnés sur LinkedIn ce qu’ils préféreraient faire évoluer dans leur travail actuel…

On a imaginé 4 grands changements possibles :

🔸 La possibilité de faire évoluer notre travail avec une semaine de 4 jours : donc de travailler 28 heures, tout en gardant le même salaire. 

🔸 La possibilité de faire évoluer notre travail en gardant les 35 heures, mais aux horaires de votre choix ; offrant la possibilité de finir sa semaine au bout de 2 ou 3 jours en fonction du rythme adopté.

🔸 La possibilité de travailler faire évoluer notre travail, toujours avec nos 35 heures, mais dans le lieu de votre choix ; offrant la possibilité de travailler où bon vous semble peu importe la ville ou le pays.

🔸 La possibilité de changer de job en un claquement de doigt ! Finit les démarches compliquées pour entrer ou sortir d’un job, finit la recherche de travail interminable et les entretiens et sélections à n’en plus finir. La contrainte : rester minimum 2 ans dans chacun des métiers choisis.

Au total, plus de 50 participants nous ont partagé leur avis sur leur désir de changement !

Evolution du travail

Le premier choix : une évolution vers 28h de travail avec le même salaire.

Cet argument arrive en première position avec 18 votes.

Ne perd par ta vie à la gagner – Lanza del Vasto, citation reprise lors des manifestations de mai 68.

L’argument principal se situe dans la recherche de temps libre. Cela suit une tendance ancrée depuis plus de 50 ans et rythmée par de nombreuses réformes au cours de la Vème république: augmentation du nombre des congés payés, réduction du temps de travail… On passe d’ailleurs de 1975 heures de travail par an en 1975 à 1617 heures aujourd’hui !

En tout cas, les membres de la communauté d’innovation yoomaneo sont d’accord avec cet argument :

Je choisis la semaine de 4 jours pour avoir plus de temps – Socute

En revanche, même si la tendance est à la réduction du temps de travail dans ces dernières décennies, les membres considèrent un tel bouleversement de notre mode de travail comme utopique :

Une semaine de 28 heures au même salaire me parait utopique. – mamymary

En seconde position : une évolution vers 35h de travail aux horaires de votre choix

Cet argument arrive en seconde position avec 14 votes.

Toujours dans cette optique de gagner du temps pour soi où de s’aménager de plus longs week-ends, beaucoup des membres se projettent dans un mode de travail où les 35 heures pourraient être condensée en deux ou trois jours… Laissant quartier libre pour le reste de la semaine !

Travailler 35h mais aux horaires de mon choix avec la possibilité de tout faire en 2 ou 3 jours ! – Poema49

En troisième position : une évolution vers 35h de travail dans le lieu de votre choix

Cet argument arrive en troisième position avec 11 votes.

Travailler depuis le lieu de son choix est une tendance qui semble s’ancrer dans la nouvelle ère post covid du télétravail. Aujourd’hui, 31% des salariés pratiquent le télétravail. C’est à peine plus qu’avant la crise sanitaire, la différence se mesure plutôt au temps de travail passé hors de l’entreprise. En 2019, la moyenne était de 1.6 jours par semaine, aujourd’hui, elle atteint 3.6 jours !

Cette hausse du télétravail peut expliquer le faible engouement pour la modalité de changement proposée dans notre sondage.

travailler 35 heures dans le lieu de mon choix, je pense que cela se pratique déjà avec le télétravail, beaucoup de Parisiens qui pouvaient le faire sont partis à la campagne. – mamymary

Les quelques utilisateurs favorables à cette potentielle réforme semblent attirés par la possibilité de télétravailler, non pas de chez eux, mais plutôt de n’importe quel endroit dans le monde :

J’hésite aussi entre la semaine de 4 jours et la possibilité de bosser partout dans le monde qui serait sacrément chouette (et pas loin d’être réalisable je pense !) – ZoeM

En dernière position : une évolution vers un changement de travail grandement facilité

Ce dernier argument cumul au total 8 votes.

La possibilité de changer de travail en claquement de doigt attire, intrigue, mais semble difficilement réalisable :

Sur la dernière option, je trouve l’idée attrayante et plutôt drôle, mais vraiment utopiste quand on pense au contexte et aux conditions que cela implique. – SyrineC

En dehors de la faisabilité, on constate un véritable attrait pour la diversité de métier ! Dans une discussion de mars 2022, les membres échangeaient autour de la possibilité de diviser leur temps de travail en 2 métiers complètement différents… Et l’engouement était de la partie !

Je pense que ce serait une très bonne idée car les métiers manuels peuvent être très épanouissants et on devrait tous avoir plus de temps pour faire des choses pour soi. Néanmoins, ils demandent beaucoup d’organisation avant de pouvoir commencer à réellement travailler (80% d’organisation, 20% d’action), donc niveau productivité cela peut créer une frustration ou du stress supplémentaire. – Caroline75

Changer de métier : une tendance LinkedIn !

Concernant la répartition des différents choix, on observe une répartition plutôt égale, mais avec deux petites tendances tout de même…

On distingue un attrait plus fort pour la possibilité de changer de travail sur le réseau social et, à l’inverse, un attrait pour les 28 heures de travail plus prononcé sur la communauté en ligne.

Evolution du travail

En vous ? Qu’en pensez-vous ? Comment imaginez-vous le futur de vos conditions de travail ?

Merci à Lison, PatGUIVARCH, soleil_vert, Socute, Mee, YoannP, Youma, ZoeM, SyrineC, mamymary, Majoub et Poema49 pour leur participation à cette discussion 😊

Un article rédigé par Zoé. 

Les villes sont-elles sexistes ?

Les villes sont-elles sexistes ? Les villes sont-elles sexistes ?

En France, d’après l’association Osez le féminisme !, seulement 6 % des noms de rues sont féminisés. Le débat peut sembler futile puisque les passants ne sont pas attentifs aux noms de rues. Nous les regardons inconsciemment. Sauf que la force de l’inconscient, justement, n’est peut-être pas à négliger.

 

Les noms de ville, témoins de l’histoire

Les noms des rues  sont plus que de simples indicateurs pour se repérer dans un territoire, ils agissent également comme témoins de l’Histoire et véhiculent les valeurs d’une ville. Les dénominations de voies publiques sont conçues comme un moyen d’illustrer une vision particulière de notre société. Par exemple, Paris est la ville où le nombre de rues portant le nom d’un soldat est le plus important au monde : cela illustre le passé combatif et courageux de la cité. En Allemagne, ce sont les philosophes et les compositeurs qui sont valorisés. Effacer les femmes de l’environnement urbain en leur rendant hommage dans un pourcentage minime de nos rues, c’est donc perpétuer un certain nombre de stéréotypes patriarcaux, c’est les cantonner à un espace domestique et nier leur importance dans la vie publique et dans l’histoire du pays. 

Un aménagement urbain plus égalitaire

Pourtant, imaginer un aménagement urbain plus égalitaire est possible ! Les membres de la communauté yoomaneo n’ont pas hésité à partager leurs idées.

Organiser l’espace urbain dans une perspective féministe passe par les noms de rues mais pas uniquement. Comme le souligne Robin135, pour donner confiance aux femmes dans l’espace public.

 

Il faut plus de noms de rues portant des noms de femmes célèbres ou méritantes, c’est symbolique mais ce n’est pas celui qui changera forcément la donne. Aussi beaucoup plus de sécurité, pas tant sur l’ajout d’éclairage mais avec une vraie politique de sécurisation (vidéoprotection, plus de présence policière, pénalisation plus rigoureuse de comportements sexistes inacceptables…). Il faudrait plus de propreté également […] peut-être en installant plus de toilettes publiques.

 

Il conclut sa proposition en ajoutant qu’il faudrait éduquer les citoyens sur ce type de sujet. 

 

Djams est du même avis puisqu’il propose également davantage de caméras de surveillance et plus de noms de rue de femmes célèbres. Il ajoute qu’en mettant en place un service de taxi avec des chauffeurs de sexe féminin, les déplacements dans la ville seront également plus sécurisés. 

 

Un échange de commentaires entre Mee et Majoub souligne l’importance des icônes dans le paysage urbain, à savoir plus de statues qui représentent des femmes et plus de personnages féminins sur les panneaux signalétiques. 

 

Que pensez-vous de ces idées ? En avez-vous d’autres ? 

ECO CO2 – Consommation énergétique

ECO CO2 – Consommation énergétique

ECO CO2 – Consommation énergétique

XX
participants
9
questions
XXX verbatims
échangés
6 000 points
partagés

Le projet d’innovation :

Ce projet est destiné aux dirigeants et personnes qui gèrent la question de l’énergie dans des PME/TPE du secteur tertiaire. Durant ce projet, vous serez amené à donner votre avis sur un concept visant à diminuer la consommation d’énergie.

Participer au projet :

  • Créez un compte sur l’application « yoomaneo« 
  • Dans « mes projets » inscrivez-vous au projet « ECO CO2 »
  • Répondez au questionnaire d’éligibilité
  • En fonction de votre profil, vous serez accepté pour participer !
  • A l’issu du projet, soyez récompensé en fonction de votre implication 

Quel message envoyer aux extra-terrestres ?

Quel message envoyer aux extra-terrestres ?

Quel message envoyer aux extra-terrestres ?

Quel message envoyer aux extra-terrestres ?

En ce moment, des scientifiques cherchent à envoyer un nouveau message au bout de l’univers. Alors c’est sur… La communauté d’innovation rebondi sur le sujet !

Baz, fidèle membre de la communauté yoomaneo à la curiosité insatiable, s’est posé la question suivante : quel message envoyer aux extraterrestres ? 

Une idée loin d’être récente

Messages écrits, appels radio, ondes, jeux de lumières, musiques… La plus connue est sans doute la plaque en or fixée à la sonde Pioneer 10 en 1972, et le message radio d’Arecibo lancé en 1974. Depuis, les tentatives de communications avec les extraterrestres persistent et se multiplient, allant de pair avec les progrès technologiques.  

Une proposition pour une nouvelle version du message d’Arecibo sera d’ailleurs prochainement diffusée le 4 octobre 2022, depuis le Royaume-Uni. Cette missive partira en direction du système planétaire TRAPPIST-1, composé d’au moins sept planètes et situé à un peu moins de 40 années-lumière de la Terre.

Cette nouvelle “bouteille à la mer étoilée” sera constituée de données scientifiques mais également d’extraits musicaux produits en Ouzbékistan et qui alertent sur l’assèchement de la mer d’Aral. 

L’idée du message démontre une inquiétude liée au sort de notre planète et fait écho aux réponses des membres yoomaneo, sensibles aux enjeux environnementaux actuels.

SOS, l’humanité va bientôt s’auto-détruire, donnez-nous un remède – Jean 38320

Aidez-nous ! – Mee

 Toutefois, ces messages éco-anxieux sont également pleins d’espoir puisqu’ils imaginent les extraterrestres comme des êtres à la fois pacifistes et capables d’agir pour empêcher un probable apocalypse. Tout le monde ne partage pas la vision de l’extraterrestre sauveur sur yoomaneo. D’autres membres, plus sceptiques quant à la gentillesse présumée des aliens, souhaitent assurer une possible relation amicale, en leur présentant notre fonctionnement tout en s’intéressant au leur. 

Si nous voulions assurer du mieux possible une relation amicale, il serait utile d’adresser des messages rassurants […] – Robin 135

[…] présenter notre planète tout en étant ouverts à la leur ! – Novama

 

Penser le fond et la forme

Si le contenu du message est important, la forme est tout aussi essentielle. Une membre le souligne d’ailleurs, et propose une communication qui ferait appel aux sens : 

 

[…] peut-être qu’un objet physique est le plus sûr, même si moins facile à envoyer. […] dessin, toucher… une petite boîte avec de l’eau et une plante ? – Zoe

 

Mais notre représentation des objets ne viendra-t-elle pas brouiller le message ? Et si nous cherchions à transmettre un message de paix mais c’est l’inverse qui sera interprété ? 

Si ce risque existe, le véritable défi à relever, comme le souligne Robin 135, est de parvenir à entrer en contact avec les aliens. En effet, pour le moment, nos appels les plus perfectionnés sont restés sans réponse. Ce silence n’empêche pas les scientifiques de persister puisque nous continuons à envoyer des messages exprimant nos inquiétudes et nos espoirs. 

Avant de partager votre opinion sur yoomaneo, nous vous recommandons de visionner cette vidéo tedx sur le sujet !

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Le contexte 

L’État accorde une subvention pour acheter un vélo à assistance électrique (VAE) à condition de déjà bénéficier d’une aide obtenue au niveau local. Le montant de l’aide de l’État est identique au montant de l’aide accordée par la collectivité territoriale, dans la limite de 200 €.

La discussion 

Bonus vélo à assistance électrique : une aide financière lors de l’achat d’un vélo électrique sous conditions. Cette aide encourage-t-elle l’usage de ces vélos ? Qu’imaginer d’autre dans nos mobilités pour encourager la transition écologique ?  

Substituer le vélo électrique à la voiture ? 

Le vélo électrique est vu comme une solution à la surconsommation automobile dont l’usage est aujourd’hui un défi écologique majeur. Les transports sont responsables de 29% des émissions de gaz à effets de serre en France, et les voitures participent à 54% à ces émissions. La contribution de la voiture au réchauffement climatique s’élève donc à plus de 15% à elle seule ! Le vélo électrique ne se substitue pas à tous les usages de la voiture (difficile de ramener ses courses de la semaine pour 4 personnes à vélo), mais il constitue une réelle alternative pour plusieurs d’entre eux. 

En particulier, le vélo électrique est une bien meilleure option que la voiture pour se rendre au travail lorsque celui-ci est situé à moyenne distance. Dans plusieurs situations, il se compare également avantageusement au simple vélo : passé une distance de quelques kilomètres, ou sur terrain nivelé, le vélo traditionnel demande un réel effort physique qu’il est dur de fournir quotidiennement. Comme le mentionne un utilisateur, les distances sont raccourcies ! 

Un ancien collègue de travail avait lui investi dans un vélo électrique et les questions de distance étaient alors totalement modifiées. — Matthieu-B 

Au vu du montant à débourser pour s’équiper d’un vélo électrique, une aide de 200€ est la bienvenue. 

Tout ce qui donne un coup de pouce pour pouvoir faciliter une autre mobilité est bon à prendre. — Nonolyon 

Vu le prix conséquent d’un vélo électrique, le fait d’avoir une prime n’est pas à négliger — GMATGUI 

Je trouve que c’est une très bonne idée de donner un coup de pouce aux gens qui désirent acheter un vélo électrique — Laurentdu059 

Toutefois, c’est un montant faible comparé au coût de ce véhicule. Si on peut trouver des vélos électriques de faible qualité à moins de 1000€, pour un usage quotidien le budget à investir est plutôt de l’ordre de 1500€, voire plus. Comme un utilisateur en fait la remarque, c’est donc ceux qui envisagent déjà d’en acheter un qui vont bénéficier de l’aide de l’état. 

Si l’aide n’est que de 10% ou 20% par ex., compte tenu du reste à payer, elle risque d’être perçue que par des personnes qui ont les moyens, donc pas besoin d’aide. — Robin135 

Notons aussi que l’aide est soumise à conditions : là où il n’y a pas d’aide des collectivités il n’y a pas d’aide de l’état non plus ! Cette aide est-elle donc une bonne incitation ? 

Pas assez d’aide en région sud, dommage. — Mee 

Baisser le prix du vélo électrique, une bonne mesure ? 

Une production controversée

Si le vélo électrique a un réel intérêt dans différentes situations, il n’est pas épargné de quelques défauts. Sa batterie au lithium par exemple, comme le relèvent des membres de la communauté, est un composant qui fait objet de controverse. Le lithium est un élément dont la production est difficile, et les batteries elles-mêmes sont compliquées à recycler. 

Pour développer l’usage du vélo électrique il faut régler le problème des batteries (prix d’achat, échange, recyclage, etc.). — Jean38320 

La problématique des batteries polluantes pour les véhicules électriques va bientôt être conséquente. — GMATGUI 

De plus, le vélo électrique doit être rechargé régulièrement : en France l’électricité est produite via le parc nucléaire, mais dans de nombreux autres pays ce sont des centrales thermiques, reposant sur des matériaux fossiles, qui se chargent de produire cette énergie.  

Même si tous ces défauts sont dérisoires en comparaison du coût écologique de la voiture, certains regrettent qu’on encourage l’achat d’un vélo électrique quand un vélo traditionnel pourrait suffire. 

Un vélo électrique pour moins de 10km c’est de la bêtise […] Pour des trajets de moins de 10km il n’y a pas besoin d’électricité sur la région parisienne. — Xavier91720 

Une sécurité à renforcer

Par ailleurs la mesure proposée ne répond pas à l’obstacle principal de la circulation à vélo : la sécurité. Même si la mortalité à vélo est proche de celle des piétons, les chances de se blesser avoisinent celles d’un motocycliste, la catégorie la plus vulnérable ! En comparaison, en voiture les risques d’accidents (pour les cas mortels comme non-mortels) sont 30 fois inférieurs (à distance parcourue égale – statistiques en Angleterre pour l’année 2015) … La principale cause d’accident est la chute : de fait, la stabilité d’un vélo est facilement compromise par des obstacles (piétons, portières, …), ou les conditions météos (pluie, verglas, feuilles mortes…). Les accidents mortels sont eux causés en majorité par des conflits de trajectoire, et c’est aux carrefours qu’ils se produisent le plus. Pour un membre yoomaneo, les automobilises devrait revoir leur comportement sur la route à l’égard des cyclistes. 

Il faut aussi changer les mentalités des automobilistes qui ne roulent pas à vélo et qui sont des dangers forts et omniprésents pour les personnes circulant à deux roues — Matthieu-B 

Les infrastructures jouent elles aussi un rôle crucial dans la sécurité et mériteraient d’être améliorées avec des voies dédiées, des revêtement adhérents, ainsi que des carrefours aménagés. Tous ces dispositifs contribueraient grandement à réduire le danger. 

Il faut promouvoir les équipements cyclistes et vélo pour montrer qu’il est possible de faire du vélo même par temps de pluie ou de froid. — Xavier91720 

Pour développer encore plus ce mode de transport, il faudrait revoir de façon plus importante les réseaux routiers pour les adapter et les sécuriser — Matthieu-B 

Un objet soumis au vol

Un autre aspect majeur qui décourage de prendre le vélo est le risque de vol. Près de 400 000 vélos sont dérobés chaque année… et en conséquence, on estime que sur la même période, 80 000 cyclistes renoncent pour cette raison à ce mode de transport ! Quand on prend en compte le coût d’un vélo électrique, le vol est donc un réel facteur de découragement. Comme dans le cas de la sécurité routière, des solutions pourraient être mises en place pour sécuriser le stationnement. 

On a besoin de mettre en place des parkings sécurisés car il y a trop de vols, ou un système de tatouage efficace. — Jean38320 

L’aide à l’achat semble donc une maigre mesure, en comparaison des freins qui découragent l’usage du vélo électrique. Un participant à la discussion synthétise : 

Ce qui peut doper sérieusement l’usage du vélo, c’est avant tout la qualité et sécurité des infrastructures avec des voies propres et des stationnements sécurisés contre le vol ou les dégradations. — Robin135 

Une transition délicate à orchestrer 

Comme il a été relevé, le vélo ne peut pas toujours se substituer à la voiture : 

Tout le monde n’a pas la chance de travailler à proximité de son domicile et on ne peut pas empêcher chacun d’aller travailler dans un temps et coût acceptable. — Pascal1 

Lors de la mise en place des infrastructures qui rendent la ville plus cyclable, Il faut faire attention à ne pas trop concurrencer les usages des deux modes de transport. Si l’installation de pistes cyclables se fait au dépend des routes existantes, cela peut conduire à des embouteillages. Pourvu que les pistes ne soient pas utilisées et l’effet escompté sur la pollution sera inversé ! Un utilisateur cite à ce titre sa propre situation. 

Depuis que le nombre de voies de circulation a diminué pour faire autant de place pour les vélos, et qu’il y a plus de bouchons, je constate une augmentation de ma consommation d’essence ! — Pascal1 

Enfin, il ne faut pas dénigrer des options comme le covoiturage pour palier au problème automobile. Lors des déplacements du domicile vers le lieu de travail, le taux d’occupation des voitures est en effet particulièrement faible. En Europe, on ne compte qu’un 1.1 à 1.2 passagers par véhicule employé lors d’un déplacement pendulaire (déplacement domicile-travail du matin ou du soir). 

Pour les inconditionnels de la voiture il faut aussi penser au covoiturage. On constate trop d’autosolisme sur les routes. — Jean38320 

On peut citer quelques projets qui vont dans cette direction comme la voie A48 dédiée au covoiturage, ou le projet d’attribuer une voie du périphérique parisien à ce mode de transport. 

Nos participants : Merci à Matthieu, Laurentdu059, Nonolyon, GMATGUI, Robin135, Jean38320, Xavier91720, Mee, Pascal1, Saby1234, ZoeM et mousstera pour cette discussion ! 

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Un article rédigé par Jonas.

Consommateurs d’art, que pensez-vous du virtuel ?

Consommateurs d’art, que pensez-vous du virtuel ?

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Discussion

Faute de pouvoir investir galeries et musées, 136 jeunes artistes choisissent d’exposer leurs œuvres dans un monde ouvert virtuel : Wretched Light Industry. Une solution de passage ou un bouleversement de notre rapport à l’art ?

Un mode d’exposition pour mieux toucher le public.

Un premier point d’intérêt qui a été mis en valeur au cours de la discussion, est le gain d’accessibilité que propose un art virtualisé. L’avantage majeur d’une telle forme d’expression est la dématérialisation de l’espace d’exposition. Chacun peut entrer dans le monde de Wretched Light Industry, pourvu qu’on ait internet ! Conséquemment, plusieurs contraintes liées aux musées traditionnels disparaissent : trajet à faire, temps d’attente à la billetterie, horaire d’ouverture, affluence… Ceci résonne d’autant plus avec la crise pandémique qui sévit : ne pas avoir de contact physique avec d’autres visiteurs permet d’éviter les risques de contagion. Ces considérations permettent ainsi d’envisager un publique plus nombreux, car moins limité dans son accès aux œuvres.

C’est bien de pouvoir voir des peintures sur internet quand on n’a pas les moyens de se payer le voyage. — Maido2021

Cela rend l’art accessible à tous plus facilement — Sandro026

En outre, c’est aussi un public nouveau qui pourrait prendre goût à l’art, suggèrent certains utilisateurs. Notamment les jeunes et technophiles peu férus de musée pourraient se découvrir un goût pour les espaces d’exposition virtuels. Ces espaces rappellent ceux déployés dans les jeux vidéo, notamment les jeux de rôle (RPG – Rôle Playing Games) où l’environnement virtuel constitue un terrain d’exploration (on peut penser à des jeux comme The Legend of Zelda ou The Witcher). Par ailleurs, des dispositifs technologiques comme les casques de réalité virtuelle (VR), permettent une expérience immersive pour le spectateur.

Très intéressant pour les jeunes qui n’ont pas eu l’occasion ou l’envie de faire certains grands musées. — Yrodriguez

Cela pourrait attirer plus facilement les jeunes grands consommateurs de net et de nouveautés. — Ludo

Une offre en complément des musées traditionnels

Les musées sont habituellement peu disponibles pour faire la promotion de jeunes talents, par manque de moyens et soucis d’impartialité. Les espaces virtuels peuvent assurer cette fonction : eux ne sont pas limités en taille, et permettent à tous de s’exprimer !

De très belles opportunités de lancement pour ces artistes qui je pense, perdureront après la crise. — Maido2021

De nombreuses autres contraintes techniques sont évitées (gestion des visiteurs, entretien des locaux, sécurité), ce qui permet de développer des projets avec peu de ressources.

Les musées trouvent également leur compte dans ce nouveau mode d’exposition. Comme on l’a vu, ces espaces virtuels peuvent être un moyen pour intéresser une nouvelle communauté à l’art, habituellement réfractaire. Des membres de la communauté évoquent que des dialogues peuvent se créer, entre espaces réels et virtuels, entre nouveau et ancien. Un exemple de ce type d’hybridation peut être l’exposition « Van Gogh, The Immersive Expérience ». Grâce à des techniques d’imagerie virtuelles et VR, les spectateurs sont invités à redécouvrir de manière interactive les œuvres du peintre néerlandais. Cette exposition s’adresse à un jeune public et fait office d’une introduction ludique au courant impressionniste.

Ni une solution de passage ni un bouleversement – des habitudes qui cohabiteront — Maido2021

Ça commençait déjà même à cohabiter avant la crise, avec l’arrivée de nombreuses expériences de réalité virtuelle et augmentée dans plusieurs musées ! — ZoeM

Enfin, notons que les espaces virtuels ne sont pas juste une transcription digitale des espaces muséaux : ce sont aussi des lieux pour des créations originales qui ne peuvent pas se tenir ailleurs. Un espace virtuel n’a pas de réelle contrainte physique et permet de concevoir des objets qui questionnent notre rapport à la réalité. Le jeu Viewfinder illustre bien les possibilités en la matière. C’est un jeu d’aventure dans lequel le participant est amené à prendre des photos qui prennent vie de manière surréaliste. Comme un commentaire nous incite à le penser, il ne faut pas voir l’art virtuel comme une solution de remplacement, mais bien comme une extension !

Ce n’est pas pour moi juste un passage, c’est une évolution de l’art. — Alexandrieb

Une tendance dangereuse ?

De nos jours, souligne une utilisatrice, de nombreux contenus et services tendent à se dématérialiser. Des documents essentiels (comptes-rendus bancaires, feuilles de salaire, pass sanitaire…) sont difficiles à retrouver sans accès à internet. Le covid a contribué à accélérer cette tendance, avec l’incitation des gens à rester chez eux. Le télétravail est devenu une obligation pour certains, tandis que les cinémas et théâtres ont perdu une partie de leur public en faveur des services de vidéo à la demande comme Netflix et Amazon.

Attention, tout peut devenir rapidement virtuel, les pièces de théâtre, les musées, les expositions, les châteaux … — Mamymary

Or, cela laisse sur le banc la part de la population qui n’est pas à l’aise avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et en particulier avec les usages liés à internet. En 2017, on a estimé à 13 millions le nombre de Français en difficulté avec le numérique. Il est important de maintenir une proposition culturelle accessible à tous et des musées solides, qui maintiennent un lien social, s’inscrivent dans cette démarche.

Ce mode d’exposition perdurera mais en accompagnement des expositions traditionnelles. — Eliane

S’il vous plairait de débattre plus longuement sur l’importance du lien social dans la société, nous vous suggérons la discussion sur les caisses de bavardage !

Merci à yrodriguez, Alexandrieb, Eliane, Ludo, mamymary, Saby1234, Lumaxel, Maido2021, Amaya13100 et Sandro026 pour leurs contributions ! 

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